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Achat par internet 4

Le paiement par versements sur Internet

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Cet article est en continuité au billet de Stéphanie Grammond publié dans la presse, disponible à l’adresse suivante : https://www.lapresse.ca/affaires/finances-personnelles/2021-01-10/vos-bobettes-en-quatre-versements-egaux.php

On finance la surconsommation à grand coups de petites mensualités. Il ne faut pas que payer en versements devienne une habitude comme on le voit souvent avec les voitures. Les gens doivent faire un budget et le respecter. S’ils n’ont pas l’argent à ce moment, il est plus sage de reporter la dépense, ou d’acheter usagé ou encore, d’emprunter l’objet, plutôt que de s’engager dans des dépenses hors de leurs moyens.

Psychologiquement, ces petites mensualités nous paraissent presqu'anodines, mais la fin du mois nous rattrape rapidement.

Ce type de paiement de plus en plus connu est très inquiétant pour nous. Les gens peuvent facilement perdre le contrôle de leur budget, se créer des besoins et basculer vers le surendettement.

Dans cet article, on peut lire que les gens dépensent en moyenne près de 25 % de plus en utilisant ces modes de paiement qu’avec les modes conventionnels. On sait que les ménages sont déjà endettés. Cette statistique est loin d’être rassurante.

Si vous connaissez quelqu’un, ou si vous-même utilisez ce type de paiement pour des biens essentiels à votre survie, consultez l’association de consommateurs la plus près de chez vous pour de l’aide!

Y a des gens dont l’emploi à temps plein est de nous faire dépenser plus, de nous attirer avec des rabais, des témoins de nos visites. Il faut se le rappeler et garder la tête froide, s’en tenir à nos besoins, mais surtout à notre budget.

Il est toujours bon de se rappeler de cet outil :





Finalement, nous tenons à rappeler à la population que les lois pour protéger les consommateurs en ce qui concerne la consommation, en particulier pour le commerce en ligne, sont insuffisantes et désuètes. De plus, les lois sont divisées entre différentes instances telles que le CRTC, l’Office de la protection du consommateur, l’ACFC, l’AMF. Les associations comme la nôtre aimeraient voir la venue d’un ministère de la consommation afin de mieux protéger les consommateurs. Nous souhaitons une meilleure vigie des commerces, des activités frauduleuses et de mesures dissuasives en cas de non-respect.


par Julie Bilodeau

Directrice

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